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DIVA D'ORIENT 18 Août à St Pierre de Rhèdes

Publié le par LES MOMENTS MUSICAUX

DIVA D'ORIENT 18 Août à St Pierre de Rhèdes

C’est par un petit détour en Orient que nous terminerons la saison musicale estivale en l’église Saint Pierre de Rhèdes de Lamalou-les-Bains ce jeudi 18 août à 17h30 en invitant le duo DIVA D’ORIENT. La chanteuse percussionniste Irakienne SUZANNE ABDELHADI et le joueur de oud Lakhdar HANOU, un habitué et amoureux du lieu, se proposent de nous transmettent les émotions des plus grandes chanteuses de la Méditerranée. Une sensibilité féminine qui réunit la délicatesse de la brise et l'enracinement dans la terre, en continuité avec les traditions métissées arabes (andalouses, orientales). Un voyage dans tout le pourtour méditerranéen, avec des chants traditionnels grecs, turcs et séfarades…

Et nous conclurons cette belle saison en dégustant les vins du « Domaine de la Reynardière» pour se quitter en toute convivialité.

DIVA D'ORIENT 18 Août à St Pierre de Rhèdes

LAKHDAR HANOU

VOYAGES ET MELODIES SOUS LE SIGNE DU MAQAM

Né en France, à Graulhet (Tarn), LAKHDAR HANOU étudie les techniques du oud de façon autodidacte, au fil de ses rencontres.

Après plusieurs voyages initiatiques il apprend l’art du maqâm, fondement de la musique orientale. Lakhdar Hanou, musicien hors pair et émérite d’origine algérienne, approfondit sa technique du oud au fil des rencontres, notamment à travers les nombreux voyages qu’il entreprend au sud du bassin méditerranéen (Maghreb, Égypte, Syrie…) où il réalise un collectage de musiques. Dans l’idée de s’inspirer des grands maîtres luthistes et compositeurs du monde arabe - comme par exemple la rencontre avec Hâtif Abdelhamid (Maison de l’Opéra du Caire en Égypte), Khaled Jaranami (Conservatoire de Damas en Syrie), Mohammed Hervé Haris à Marseille, Samir Joubran - il affine ainsi la technique du oud et commence à centrer son propos. Il s’expérimente alors aux cotés de musiciens de divers horizons en intègrant différentes formations.

Sans cesse inspiré par ce qu’il entend, avec Kafila , sa première création, il donne corps à un travail qu’il base avant tout sur l’expérience et la rencontre, sa véritable école. Il synthétise, dans ce spectacle à géométrie variable (duo, trio, quartet ou ensemble) les différents univers qu’il a traversé jusque-là : ceux de la musique flamenco, occitane ou classique ...

Il y a dans le travail de Lakhdar Hanou une réflexion profonde sur la tradition littéraire depuis la rencontre avec Sapho ou le poète arabe Amjad Nassir. La littérature et la poésie du monde arabe inspirent ses compositions qu’il se plait à citer dans ses spectacles. Patient, assidu et constant lorsqu’il aborde la composition, il est en perpétuelle réflexion sur ses possibilités et les techniques d’interprétation d’une musique essentiellement fondée sur le maqâm. Conscient de sa double culture, ses compositions originales traduisent son identité et son esprit, privilégiant le respect de la tradition à travers son temps et le monde qui l’entoure. Par cette maturité, il crée un quintet instrumental « Les Doigts Teintés ». Une création très intime qui laisse entrevoir la naissance d’une nouvelle esthétique. Insatiable compositeur, son dernier projet « Voyages et Mélodies sous le signe du Maqâm », traduit fidèlement son ouverture aux autres cultures. Partant d’un concept basé sur l’alliance entre les traditions musicales d’Orient et d’Occident , il s’entoure de musiciens « ambassadeurs » des contrées explorées tout en laissant une place de choix au chant. Un projet qui laisse entrevoir de belles perspectives, comme par exemple sa collaboration avec l’Institut du Monde Arabe, qui le programme en février 2012.

Cet artiste accompli, nous dévoile son talent affûté à travers des valeurs fortes chargées de générosité, d’humanité et de partage que le public enthousiaste ne se lasse plus d’écouter. Profondément ancré sur les deux rives de la Méditerranée et poussé par la création, il expérimente auprès de musiciens formés à la musique orientale, classique et aux musiques improvisées comme le jazz, les musiques de l’est ou le flamenco. En parallèle, il multiplie les expériences auprès de musiciens de la région toulousaine (l’ensemble Pythagore, Ruben Velázquez, Salvador Paterna, Tony Marcos, Jean Pierre Laffitte…). Ses collaborations avec la chanteuse Sapho ou le poète arabe Amjad Nassir, renforcent sa passion pour la littérature et la poésie du monde arabe.

S’en suivent de nombreuses créations artistiques en réponse à différentes demandes (conférences, musée, festivals nationaux et internationaux…) qui l’amènent à adopter un concept de spectacles à géométrie variable, incluant tour à tour la danse orientale, le conte, la poésie ou le chant. Dont :

Kafila -2002 -plus d’un centaine de dates dans toute la France

El Insan Kamil-2008 -(sur le thème de l’émir Abdelkader lors du bicentenaire au château de Pau) Les doigts teintés, en création…

Par ces rencontres fondamentales, Lakhdar Hanou a su parfaire son art en nourrissant sa « double » culture. Artiste accompli, il dévoile son talent tout aussi personnel que vivant, fait de générosité, d’humanité et de partage avec un public enthousiaste qui ne s’y trompe pas. Lakhdar Hanou est devenu en quelques années un artiste incontournable ; sa passion pour la musique orientale en a fait un des joueurs de oud (luth oriental) les plus recherchés de la région toulousaine…

Son dernier disque "Ne fut-ce qu'en Chine" fait l'unanimité dans la presse spécialisée.

Pour en savoir plus sur la musique de Lakhdar, se rendre sur internet où bon nombre de vidéos sont actuellement visibles et un certain nombre de ses enregistrements en écoute.

DIVA D'ORIENT 18 Août à St Pierre de Rhèdes
Article de Télérama à propos du disque « Ne fut-ce qu’en Chine » (2016)

« Recherchez le savoir, dit Mahomet, ne fût-ce qu'en Chine. » Parti de Toulouse, l'oudiste franco-algérien Lakhdar Hanou a parfait sa technique au Maghreb et au Moyen-Orient, puis n'a cessé d'approfondir sa science du maqâm au gré des rencontres. C'est accompagné de plusieurs de ses complices qu'il refait la route de la soie, l'augmentant d'une étape andalouse. Dans cette épopée syncrétique, son oud arabe chevauche aux côtés d'un violon, d'un violoncelle, d'une vièle kamentché, d'une guitare flamenca, d'une cithare chinoise et de percussions orientales. Hormis un thème égyptien fameux et un autre de la cithariste Jiang Nan, les compositions, sensibles, sont écrites maison.

Le violiste Jordi Savall et l'oudiste grec Kyriakos Kalaitzidis avaient adopté la même démarche, l'un dans les pas de saint François Xavier, l'autre dans ceux de Marco Polo. Lakhdar Hanou, lui, a choisi pour fil rouge, bien documenté dans le livret, les poètes d'Orient. Avec les voix nues de Sofiane Saidi, dont la langueur suave et nostalgique hante quatre titres, et de l'Irakienne Suzanne Abdalhadi pour pleurer l'absence de l'être aimé chez Mahmoud Darwich ou incarner l'amour transi d'Ibn Arabi, mystique soufi du XIIe siècle.

Anne Berthod - Télérama n°3446

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B
Déjà..... On vous reverra l'an prochain?????? Merci pour ce que vous faîtes.
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L
Merci pour votre soutien. Nous essaierons d'être là mais cela ne dépend pas que de nous! Si je n'ai pas d'inquiétude par rapport à la municipalité qui nous soutient, par rapport aux musiciens qui nous font confiance et au public toujours fidèle et enthousiaste, j'en ai plus face aux directives administratives toujours plus contraignantes et aux exigences quelquefois difficilement compréhensibles de la Sacem.